Archives pour mars 2020

S’engager c’est permis

S'engager c'est permis!

Passer le permis… c’est trop cher ? Pas avec la Mission Locale !

Jusqu’à 75 % du coût de votre permis peuvent être pris en charge par votre communauté de communes, contre un engagement bénévole de 155 heures…  

Si votre principale qualité est la motivation et que vous êtes prêt à vous investir, alors…

Pour qui ?

Vous êtes âgés entre 18 et 24 ans et…

1. Vous n’avez aucuns moyens pour vous déplacer
2. Vous n’avez pas les fonds nécessaires pour financer votre permis de conduire
3. Le bénévolat peut être un plus pour votre vie professionnelle et personnelle !

C’est quoi?

“S’engager c’est permis!” vous permettra:

  1. Connaître le monde du bénévolat et apprendre de nouvelles connaissances
  2. De pouvoir vous déplacer librement grâce à votre permis de conduire
  3. D’être accompagné par une conseillère qui vous donnera toutes les clefs pour obtenir un emploi

Pour visualiser ce dispositif, cliquez sur ce lien: https://www.youtube.com/watch?v=p8EjrYMJaYM

Découvrez page 22 le témoignage de 3 jeunes qui ont bénéficié de ce dispositif! 

https://www.agglo-haguenau.fr/site/wp-content/uploads/2020/01/Mhag-10-fev-avril-2020.pdf

 

Vous souhaitez bénéficier du dispositif “S’engager c’est permis”? Rendez-vous à la Mission Locale d’Alsace du Nord pour rencontrer un conseiller et établir votre dossier. Chaque candidature est étudiée lors d’une commission d’attribution.

Violences faites aux femmes

Dimanche avait lieu la journée de la femme. A l’occasion de cette date nous avons souhaité mettre en avant l’atelier sur “les violences faites aux femmes” animé au sein de la Mission Locale. Laurette Ohlmann, la conseillère en charge de sensibiliser les jeunes sur ce sujet se prête au jeu des questions/réponses.

Comment vous est venue l’idée d’intervenir dans des groupes avec cette thématique ?

En tant que référente thématique Vie Sociale et Citoyenne, je participe aux formations dispensées par le CIDFF sur les violences faites aux femmes. Je trouvais intéressant de sensibiliser les jeunes d’autant plus que, malheureusement, le nombre de victimes augmentent d’années en années.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le contenu de votre intervention ?

Nous commençons par aborder l’égalité femme/homme avec un rappel des dates significatives, des figures importantes de l’Histoire qui ont contribué à cette égalité (même si des inégalités subsistent encore). Le droit de vote pour les femmes me permet également de rappeler les droits du citoyen notamment en cette période électorale et d’inciter les majeurs à s’inscrire sur la liste afin de pouvoir voter.
Ensuite, je continue avec les violences faites aux femmes, sans oublier que des hommes en sont également victimes. L’objectif est de faire prendre conscience que certains faits ne doivent pas être considérés comme « normaux », et que les jeunes puissent identifier les situations de violences qui ne sont pas acceptables. En expliquant le cycle de la violence ils peuvent aussi comprendre pourquoi il est difficile pour une femme victime de pouvoir quitter son conjoint. A l’issue de l’intervention, le jeune doit savoir ce qu’il peut faire quand il est victime ou comment intervenir lorsqu’il a connaissance d’une situation de violence conjugale.

Justement, quelles sont les structures qui peuvent aider une victime ?

Une victime peut être aidée par différentes associations du territoire telles que : CIDFF, Viaduc, Planning familial, Police, Gendarmerie. Des juristes, des psychologues peuvent accueillir et accompagner es victimes.

Comment est perçue votre intervention par les jeunes ?

Globalement le retour est positif. Cela change un peu de ce qu’ils ont l’habitude de travailler à nos côtés (emploi, formation etc). L’intervention n’est pas magistrale, le but est de créer des échanges qui permettent de confronter des points de vue ce qui est toujours enrichissant. Dans chaque groupe, il y a toujours une personne, au minimum, qui a été confrontée/touchée de près ou de loin à la violence conjugale et leur témoignage fait souvent prendre conscience aux autres de cette triste réalité.
A chaque fin d’intervention je leur demande leur ressenti et ce qu’ils ont retenu de cet atelier. Pour exemple, voici les paroles du dernier groupe :

« Il faut réagir à ça et faire baisser le nombre de femmes battues »

« Les chiffres ne font qu’augmenter il faut faire autre chose, tenter une nouvelle approche »

« C’était intéressant, on a des pistes si on connait une victime »

« Connaître les 5 types de violence est intéressant. Je ne savais pas que la violence économique existait »

« Ça fait remonter des souvenirs que je voulais oublier mais c’était intéressant »

« Il faut en parler plus souvent car le nombre de femmes tuées augmentent »

« Les victimes ne doivent pas avoir honte d’en parler »

« Cette intervention est utile quand on s’y connait pas »

« Il faut en parler et ne pas avoir peur de faire des démarches pour se protéger »

« C’est intéressant, il faut continuer d’en parler car certains jeunes ne connaissent pas le phénomène. Le projet d’appartement est bien car les femmes sont aidés par l’Etat et le bracelet c’est top ! »

Mini Entreprise 2020

Depuis 2015, chaque année un groupe de jeunes de la Mission Locale relève le challenge de l’EPA en créant une mini entreprise et en participant au concours et championnat national de sa catégorie.

En 2016, la Mini Entreprise « Meli Melo Gourmand » avait d’ailleurs remporté le Championnat National qui se déroulait à Paris grâce à ses recettes de gâteaux toutes prêtes en bocal !

Cette année, un nouveau groupe de jeunes se lance dans la réflexion et la conception de cette nouvelle Mini Entreprise 2020. Tournés vers l’écologie, ils ont décidés de réaliser des éponges tawashi. Ces éponges japonaises durent 6 fois plus longtemps que des éponges classiques. Fabriquées à partir de textiles recyclés (tissus, chaussettes, leggings, pulls, etc), elles sont donc 100% écologiques. Elles seront proposées à la vente avec un produit ménager, également écologique, présenté sous forme de boule à faire fondre dans de l’eau.

Alors si dès à présent vous avez des vêtements que vous n’utilisez plus, vous pouvez nous les déposer à la Mission Locale afin que notre Mini Entreprise puisse leur donner une nouvelle vie !

 

La Mission Locale propose à chacun d’entre vous un conseiller référent qui vous conseille et vous accompagne dans vos démarches de recherche d’emploi

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