#SuccessStory21-Pauline

Il est grand temps de rallumer les étoiles

Bonjour Pauline, racontez-nous votre parcours ?

 

Bonjour, je m’appelle Pauline, j’ai 19 ans et je suis actuellement en première année au Centre de Formation Universitaire d’Orthophonie de Strasbourg. Aujourd’hui, je suis un cursus exigeant mais qui me plaît et je sais que je suis au bon endroit même si les choses n’ont pas toujours été évidentes.

Au lycée j’avais de bons résultats, ayant obtenu mon Bac avec mention « très bien », il était clair dans ma tête que je voulais faire de « grandes études ». Je n’avais aucune idée précise de la voie qui m’attirait mais mon entourage et mes professeurs étaient d’accord avec mon idée de viser grand.

En terminale, quand il a fallut faire un choix et compléter ParcourSup, j’ai commencé à perdre confiance en ma réflexion puisque je n’avais aucune idée de quoi inscrire… J’ai demandé, sous conseils de l’équipe éducative une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles (Economie, Sociologie et Histoire du Monde Contemporain). Le but était d’obtenir les meilleurs résultats possibles pendant ces deux années afin de prétendre à une grande école de commerce et viser des postes de direction dans de grandes entreprises. J’y ai été acceptée, mais la suite s’est avérée beaucoup moins joyeuse.

J’ai malheureusement été confrontée à la perte d’un être cher et j’ai cru que mon ambition et ma volonté d’étudier en prépa n’allaient pas en être affecté, j’avais tord. Je n’étais plus la même et mes objectifs avaient changé malgré ma volonté et celle de mes proches. S’ajoutaient bien sûr à cela la très haute exigence et la rigueur que demandaient ces études et qui bien sûr, étaient difficilement compatibles avec le deuil auquel je devais faire face.

Ma vie avait changé, j’avais changé et je savais que je n’étais plus à ma place.

 

Quelles sont les difficultés et les réussites que vous avez rencontrées ?

 

En premier lieu, il a fallu me rendre compte que je n’étais plus à ma place et que la vision que je me faisais de mon avenir devait changer bien que cette prise de conscience soit terrifiante.

Une fois ce premier pas réalisé, c’est mon entourage que j’ai dû convaincre. Comment rassurer mes proches et réussir à leur faire comprendre que quitter la prépa n’était pas synonyme d’échec, que je n’étais pas en train de gâcher mon avenir alors que moi même je n’étais plus sûre de rien ?

Avec du recul, je réalise que j’ai fait preuve de beaucoup de courage mais sur le moment, j’avais l’impression que le sol se dérobait sous mes pieds.

Ma décision était prise, j’étais sûre de moi et j’avais (par je ne sais quel miracle) réussi à rassurer ma famille. Les choses se sont enchaînées très rapidement, j’ai informé la direction de l’établissent de ma décision, j’ai écrit une lettre à chacun de mes professeurs, j’ai vidé ma chambre et la machine était lancée, c’était le moment de tout recommencer à 0.

Je me souviens du vertige que j’avais ressenti face à toutes ces questions : Qui suis-je ? Qu’est-ce que j’aime dans la vie ? Qu’est ce que je vais faire ? Comment je vais m’en sortir ? Et si je venais de faire la plus grosse erreur de ma vie ? Il était exclu pour moi d’envisager une année supplémentaire à la maison, ce qui me laissait donc un peu moins de 6 mois (jusqu’à la date d’ouverture de ParcourSup) pour aboutir ma réflexion et déterminer un projet d’avenir correctement ficelé.

J’ai eu la chance de recevoir différentes recommandations de nombreuses personnes très bienveillantes. Parmi certaines recommandations, certaines avaient retenu mon attention : le CIO de Haguenau, la sophrologie, l’écriture ou encore la Mission Locale.

 

Comment la Mission locale vous a accompagnée ?

 

Je n’avais aucune idée de ce qu’était la Mission Locale mais l’accueil qu’on m’y a offert était d’une extrême bienveillance. J’ai immédiatement compris qu’on me proposerait un accompagnement personnalisé et adapté à mes besoins.

Les rendez-vous réguliers, la possibilité de contacter ma conseillère dès que j’en ressentais le besoin, les ressources proposées (sites, propositions de salons, de rencontres, tests de positionnements …), tout était fait pour accompagner ma pensée.

J’étais libre de déterminer moi même les points sur lesquels je voulais travailler ainsi que le rythme que nous allions adopter.

Je n’ai jamais été seule avec mes questions, je ne me suis jamais sentie jugée, j’étais entourée de bienveillance et de patience et c’est ce qui fait selon moi la richesse et la beauté de cet accompagnement.

Quand j’ai eu l’idée du métier d’orthophoniste, j’en ai parlé avec ma conseillère et je me suis réellement sentie soutenue et encouragée. J’ai douté pendant un moment, j’avais peur de refaire un mauvais choix mais on m’a fourni les clés nécessaires  pour me rassurer et renforcer l’idée que je venais peut être de rencontrer ma vocation.

 

Et aujourd’hui quelle est votre situation? Comment ça se passe pour vous ?

 

Aujourd’hui je reprends confiance en la vie, j’essaye de m’approprier ces nouveaux objectifs et de les enrichir chaque jour. Je reconstruis mes ambitions, je cherche à découvrir quelles sont mes volontés pour la suite.

Ce que j’ai vécu était une épreuve qui m’a demandé beaucoup de courage et d’énergie mais je sais que je suis à ma place en tant que future orthophoniste, j’ai espoir qu’un jour je pourrai aider mes patients et leur apporter le soutien et l’écoute nécessaires.

 

Quel message pouvez-vous transmettre aux jeunes ?

 

Il arrive parfois que les choses ne se passent comme on l’avait prévu, il arrive aussi que tout nous semble compliqué et que l’impression de perdre pieds ne nous quitte plus mais chacun d’entre nous possède une force incroyable dont on ne soupçonne pas l’existence.

Des personnes sont là pour apporter l’aide nécessaire, un soutien, des conseils avisés …

Ces quelques mots peuvent sembler illusoires mais j’espère sincèrement que vous arriverez à me croire.

 

« Il est grand temps de rallumer les étoiles. »

#CarteBlanche – Anne Schmitt

"Octobre rose", le mois dédié à la lutte contre le cancer du sein

Anne SCHMITT, figure emblématique locale de la lutte contre le cancer, nous fait l’honneur de répondre à nos questions dans le cadre de la campagne de sensibilisation contre le cancer du sein qui débute au mois d’octobre 2022.

Octobre Rose, qu’est-ce que c’est ?

C’est le mois de campagne de prévention contre le cancer du sein.

Tout savoir sur l’édition 2022 : ici

En 2021, vous aviez été choisie pour être la marraine de la Haguenauvienne (course à pied rose de la ville de Haguenau, une course dédiée aux femmes pour lutter contre le cancer du sein ainsi qu’une marche homme/femme)

Oui, c’était un beau cadeau de représenter Haguenau devant toutes ces femmes qui se battent chaque jour, et il y en a beaucoup.

C’était une belle récompense. J’étais fière. L’ambiance était impressionnante, c’était une chance pour moi de vivre l’événement de l’intérieur et de me rendre compte du travail qu’il y a derrière.

Sur l’organisation de la Haguenauvienne 2022, j’ai été sollicitée par des jeunes qui s’inquiètent de ne pas avoir plus d’informations pour se surveiller et avoir plus de chance d’une prise en charge tôt et rapide pour minimiser les conséquences.

L’idée serait pourquoi pas de réfléchir, de pouvoir développer des évènements, des manifestations de sensibilisation qui attirent plus les jeunes.

Je fais le constat que les personnes touchées par le cancer du sein sont de plus en plus jeunes. Et pourtant, les campagnes de dépistage par mammographie en France ne concernent que les femmes de plus de 50 ans.

Ces actions dans le cadre d’Octobre Rose sont essentielles pour faire comprendre aux gens, notamment pour sensibiliser les jeunes filles à l’importance de la prévention : https://cancerdusein.predilife.com/

Pourquoi vous investir pour cette cause et bien plus encore ?

En 2016, j’ai été touchée par la maladie (cancer du sein stade 2), j’ai senti une grosseur au retour de mes vacances. Mon médecin traitant m’a prescrit des examens (mammographie, échographie) qui se sont avérés suspects.

Le 27 août, au résultat de la biopsie, c’est la descente aux enfers, où j’ai eu peur de mourir.

J’ai été prise en charge hyper rapidement par le corps médical. J’ai eu 16 séances de chimio (4 plus intenses à raison d’une séance toutes les 3 semaines) dont un des effets secondaires est la perte des cheveux qui fait prendre conscience de la maladie. C’est la chose la plus délicate et difficile à vivre car la maladie est affichée.

Lors des examens post chimio, on se rend compte que le traitement n’a pas fonctionné comme espéré. Je discute avec mon mari de la suite du parcours de soins : le regard de femme et d’épouse est important, la décision est prise en commun pour retirer le sein, pour éviter une récidive.

J’ai ensuite eu 35 séances de radiothérapie.

Puis les opérations de reconstruction ont démarré, en tout 3 ans de traitements médicaux et d’opérations.

Vous avez eu envie de tirer du positif de cette épreuve, est donc née votre boutique « Les Femmes en Rose », qu’avez-vous tiré de cette expérience ?

Entre les traitements, on a besoin de voir autre chose et de parler à des gens qui sont passés par là. Je me suis rendu compte qu’en dehors de l’hôpital, il n’y a rien. Et moi, j’ai eu envie de sortir de ces murs blancs. Un jour, une association a créé un événement, j’ai rencontré d’autres personnes qui m’ont exprimé leur désir de voir autre chose et j’ai eu envie de construire un lieu où les femmes pourraient se sentir bien.

C’est un endroit où les femmes pouvaient se ressourcer, on leur proposait ce qu’il leur faut pendant leur traitement, tout ce qui est capillaire, les bonnets, les turbans. Une partie cosmétique car il est très important de trouver des produits sains. Il y avait des sous-vêtements. Et puis, on y trouvait de petites pierres aux vertus positives. C’est aussi un lieu d’écoute. Je prête mon oreille. Car elles ont besoin de se confier et d’échanger.

J’organisais des activités qui permettent de penser à autre chose qu’à la maladie. C’étaient des ateliers « mixtes », avec des femmes qui ne sont pas forcément en traitement, des femmes qui apprécient le lieu et qui m’ont demandé d’y participer. Du coup, il y a eu de beaux échanges. Quand on est en traitement, on a trop souvent le sentiment d’être mise à l’écart. Quand ces deux mondes se rencontrent, il se passe quelque chose de formidable. Tout cela me donne beaucoup de force.

J’espère avoir pu les conseiller, les rassurer, les accompagner dans leur prise de décision.

Vous parlez de votre boutique au passé ?

C’est une société qui n’a pas pu se développer comme il se doit à cause du contexte sanitaire et en mars 2021, j’ai malheureusement vécu une récidive de mon cancer, je n’ai pas pu m’investir comme je l’aurais souhaité.

La chose positive c’est que c’est le même cancer, le cancer du sein, la même cellule a muté sur un ovaire. Les médecins la connaissent, ils savent comment la prendre, mais revivre cela une deuxième fois, c’est difficile. J’ai subi deux nouvelles opérations. J’ai fait de la chimio, c’est épuisant, c’est long et maintenant j’ai un nouveau traitement, l’immunothérapie qui permet de stopper les mauvaises cellules et de protéger les bonnes, pour éviter une troisième récidive. C’est un traitement plus long, programmé jusqu’en septembre 2022. Je tiens bon.

Cela a entraîné des absences. La boutique était fermée mais je devais toujours payer les charges fixes. On ne pouvait plus suivre financièrement.

La décision de fermer ma boutique « Les Femmes en Rose » a été prise à contrecœur. Cela a été un moment douloureux. J’ai pleuré pendant deux jours mais on n’avait pas le choix.

Malgré les aléas de la vie (cancer, récidive, crise sanitaire), un nouveau projet vous anime, quel est-il ?

En effet, après la fermeture de ma boutique, je n’ai pu me résoudre à stopper mon combat et délaisser les personnes qui en avaient besoin.

Une nouvelle aventure a pris le relais :

J’ai créé avec des personnes pour qui le combat contre la maladie et l’accompagnement des proches est tout aussi important une association « La Fabrique en Rose » https://www.facebook.com/lafabriqueenrose67?_rdr

Notre association souhaite accompagner et être présente pour les femmes et les hommes touchés par tout type de cancer mais également pour leur entourage (y compris les enfants).

Notre offre de services se veut complémentaire à ce qui peut déjà exister et surtout est ouverte à tous. La campagne d’adhésion vient de démarrer et les premiers ateliers auront lieu à compter du mois d’octobre 2022.

Pour conclure :

Le cancer affecte beaucoup, moralement et physiquement. Notre corps change, notre vision de la vie change, c’est un long travail pour l’accepter. Mais il faut rester debout et profiter de la vie avec un grand V.

To Do list sept 22

Votre "To Do List" Septembre 2022

Cette rentrée, je mets toute mon énergie au service du divertissement, du sport et de l'emploi!

LES ÉVÉNEMENTS DU MOIS

NRJ Music tour

                                                 NRJ Music Tour 2022 🔥
 
Tentez de remporter 2 places pour le NRJ Music Tour 2022 de Haguenau !
👉 Pour jouer, il suffit de vous rendre dans l’une des 5 antennes de la Mission Locale d’Alsace du Nord : Bischwiller, Haguenau, Brumath, Reichshoffen ou Wissembourg à partir du 29/08/2022 !
🍀 Les gagnants seront tirés au sort !
Bonne chance à toustes ! 🙏

Job Dating

                                                Job Dating à Niederbronn

 

Un premier Job dating se tiendra le mardi 13 septembre à Niederbronn👉  toutes les infos ici

Allez à la rencontre des employeurs! 🤟

Ce job dating se déroulera le mardi 13 septembre 2022, de 9 heures à 16 heures, au MOULIN 9 à Niederbronn-les-Bains.

Vous êtes à la recherche d’un emploi ? un simple CV sera nécessaire pour présenter vos compétences. Les entretiens sur place seront réalisés par les équipes des entreprises présentes.

                                                Job dating à Haguenau

 

Venez participer au job dating de Haguenau ! 👉  toutes les infos ici

Rencontrez les recruteurs et les centres de formation de la région 🤟

On se retrouve le Mercredi 14 Septembre de 10h à 16h à la salle des Corporations à Haguenau.

Pour participer, il suffit de vous présenter muni de votre CV! Vous serez orienté.e vers l’entreprise de votre choix!

Courses/Marches "rose" contre le cancer du sein

En Alsace du Nord, 6 courses/marches sont organisées à l’occasion d’octobre rose. L’objectif de ces manifestations est d’améliorer le quotidien des malades soignés ou suivis pour un cancer en Alsace du Nord. Et de réinvestir les bénéfices dans des actions menées au profit des femmes atteintes du cancer du sein. 

EMPLOI

✅ Des offres d’emploi pour vous
Retrouvez nos offres d’emploi, CDI, CDD, contrats d’apprentissage, sur notre site internet.

Une offre vous plait ? Vous souhaitez postuler ? N’attendez plus ! 👉 https://www.mlalsacenord.fr/offres-emploi/

 

 

SERVICE CIVIQUE / VOLONTARIAT

Devenez volontaire en Service civique
Le Service civique permet aux 16-26 ans de s’engager dans une mission d’intérêt général au sein d’une association ou une collectivité en France ou à l’étranger (solidarité, environnement, sport, culture, éducation, santé, intervention d’urgence, mémoire et citoyenneté, aide humanitaire)

La campagne de recrutement d’Unis Cité Haguenau pour l’année 2022-23 est en cours! Nous sommes donc à la recherche de jeunes de 16-25 ans motivés pour s’engager au service de la société!

Vous êtes intéressé.e? Contactez votre conseiller.ère!

➤ Vous pouvez aussi consulter les missions sur le site https://www.service-civique.gouv.fr/jeunes-volontaires/?gclsrc=aw.ds

PARRAINAGE

Le mercredi 28/09/2022 après-midi au centre périscolaire de Sessenheim se déroulera un atelier découverte du métier d’animateur.

  • Jeux d’accueil,
  • Jeux de présentation jeunes,
  • Visite du centre périscolaire,
  • Animation : Atelier musique et bricolage
  • Goûter
  • Temps d’échanges

Le but de l’atelier est de faire découvrir le domaine de l’animation et notamment le métier d’animateur.

Public concerné : tous les jeunes désireux de découvrir le domaine de l’animation!

Un parrainage pourra être mis en place pour les jeunes souhaitant s’engager dans cette voie professionnelle.

Un départ groupé est organisé en bus! Pour plus d’informations, contactez votre conseiller.e!

FORMATION

En septembre, plusieurs formations vont démarrer en Alsace du Nord ! Vous êtes prêt.e à apprendre pour augmenter vos connaissances et vous qualifier ? De nombreuses formations sont proposées par la Région Grand Est.

Le saviez-vous ?
L’obligation de formation vous concerne si vous avez moins de 18 ans : c’est une priorité d’accès à la qualification pour les jeunes mineurs.

Besoin de vérifier vos Compétences numériques ou d’accès à la formation ? Des tests en ligne peuvent vous être proposés.

Vous êtes intéressé.e? Contactez votre conseiller.ère

AIDES A LA RECHERCHE D'EMPLOI

✅Vous avez besoin de vous tenir informé.e des différents événements qui ont lieu dans la région ?
Créez votre espace perso sur le site de Orientest. Mais pas que ! Vous trouverez également des ressources d’aide à l’emploi, à l’orientation, etc.

✅Plan jeunes « #1jeune1solution »
Pass culture, simulateur d’aides financières, écoute jeunes, compensation de charges, aides à l’apprentissage, etc.                                                👉https://www.1jeune1solution.gouv.fr/#jeunes
Demandez à votre conseiller.e de vous les présenter!

60 IDEES SUPPLEMENTAIRES

#SuccessStory #19

Pour cette 19ème #SuccessStory, nous vous présentons Marine, 18 ans, en contrat d'apprentissage.

@Crédit photo: Marine

Je m’appelle Marine, j’ai 18 ans et je travaille actuellement en périscolaire.

J’ai obtenu en 2021 mon bac pro ASSP (Accompagnement Soins et Service à la Personne). Après le lycée j’ai voulu faire une licence science de l’éducation, mais je me suis vite rendue compte que ce n’était pas ce qui me convenait car je ne me sentais pas assez suivie par rapport au lycée.

J’ai donc trouvé du travail en périscolaire, mais ce n’était que provisoire en attendant que je sache ce que je voulais faire. J’étais très perdue dans mon orientation professionnelle et je ne savais pas où je voulais aller et ce que je voulais faire.

Comment avez-vous connu la Mission Locale ?

J’ai connu la Mission Locale grâce à de mes proches qui m’en ont parlé, et qui m’ont dit qu’une conseillère allait pouvoir m’aider à y voir plus clair.

J’ai eu plusieurs rendez-vous où on a pu parler, faire des tests d’orientation pour voir quel domaine de métier m’intéresserait le plus. On a pu voir que j’étais toujours intéressée par le domaine de la petite enfance et de la santé, donc en rapport avec le bac pro.

Comment avez-vous validé votre projet professionnel ?

Sachant que j’avais déjà fait des stages dans le domaine de la santé (Aide-soignante, Agent de Service Hospitalier (ASH)), j’ai fait un stage en crèche pour voir si ça me plaisait. J’ai eu des difficultés à trouver un stage mais après quelques temps j’en ai trouvé un. Ce stage a été très concluant car il m’a permis de me rendre compte que ce domaine me plaisait plus que celui de la santé. Effectivement, j’ai bien aimé répondre aux besoins des enfants, communiquer avec eux et les accompagner dans les tâches de la vie quotidienne, ce que je ne retrouvais pas lors de mes stages dans le domaine de la santé.

La structure où j’ai fait mon stage m’avait proposé de faire un apprentissage chez elle, et j’ai accepté.

Et maintenant ?

A la rentrée en septembre, je ferai donc un CAP AEPE (accompagnant éducatif petite enfance). Grâce à l’obtention du bac pro, je peux passer le CAP en 1 an à la place de 2 ans.

C’est pour ça qu’il est important d’obtenir son bac  même si on veut se réorienter. Les stages sont très importants aussi pour découvrir des métiers, s’assurer qu’on fait le bon choix et négocier un contrat par la suite.

Un message pour les jeunes ?

Je conseille aux personnes qui sortent du lycée et qui sont perdues dans leur orientation professionnelle de ne pas se mettre la pression (car c’est normal d’avoir des doutes), d’écouter les conseils des personnes qui vous entourent mais surtout de vous écouter vous.

Je vous conseille aussi de vous inscrire à la Mission Locale, car les conseillers seront à votre écoute et feront tout leur possible pour vous mener vers le métier qui vous correspond et qui vous plait.



La Mission Locale propose à chacun d’entre vous un conseiller référent qui vous conseille et vous accompagne dans vos démarches de recherche d’emploi

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