#3 Paroles de confinés : Julie & Flora nous racontent…

#3 Paroles de confinés : Julie et Flora nous racontent...

Comment avez-vous occupé vos journées pendant le confinement ?

Flora : Je me suis mise à la cuisine, une activité que je ne pratiquais pas du tout avant le confinement. Je me suis achetée des ustensiles de cuisine tel qu’un robot pâtissier pour faire de bons gâteaux. Je regarde l’emission « tous en cuisine » sur M6 avec Cyril Lignac. 

Julie : A la maison on a beaucoup de travaux de jardinage ou de rénovations, nous avions de quoi nous occuper. J’ai deux chiens, deux Setters Gordon, on passe beaucoup de temps avec eux à les caresser, les brosser, ou les promener sur le chemin juste au dessus de chez nous. Juste avant le confinement je me suis déplacée aux portes ouvertes du lycée agricole de Sury le Comtal, mais elles ont été annulées à la dernière minute. J’ai donc beaucoup fonctionné par mail et j’ai pu obtenir une vidéoconférence avec deux instituteurs de cette formation soigneur. J’ai également de bonnes bases en couture, ce qui me permet de confectionner des masques à partir de draps ou de vieux vêtements pour les membres de ma famille et mes voisins. J’ai créé une couverture pour mon cheval, un coussin douillet pour mes chiens, des petits sacs et j’en ai profité pour recoudre certains vêtements troués.

Julie, confectionnant des masques.

Avez-vous commencé ou repris des activités que vous ne faisiez plus auparavant ? 

Flora : Je me suis découverte une nouvelle passion : la cuisine. Comme je l’ai mentionné auparavant, j’ai investi dans du matériel culinaire, ce qui m’a permis de réaliser plusieurs recettes dont je suis assez fière!
Je fais également du sport : du renforcement musculaire plus particulièrement, ce qui m’a aidé à rester en forme pendant le confinement.

Julie : Non, toutes mes activités sont en stand-by. Je pratique l’équitation et confinement l’obligeant, je ne pouvais pas monter ma jument ni aller la voir. J’ai aussi eu de nombreux rendez-vous kiné pour mon genou mais à cause du confinement, je ne pouvais pas m’y rendre. Cependant j’avais des exercices a faire a la maison.

Le clafouti aux poires de Flora (qui à l'air excellent, il faut se l'avouer!)

Pensez-vous que ces 2 mois confinés chez vous auront un impact sur vos vies aujourd’hui ?

Flora : Pour moi, il est évident qu’il y aura des répercutions sur nos vies… Le fait d’avoir été confiné et privé de nos libertés auront un impact sur la vision que nous jugions « essentielles ». Il y aura un avant et un après confinement : ce qui nous paraissait tellement important aurapavant (le shopping par exemple) deviendra futile au profit de moments passés avec nos proches, à rire, partager et simplement être ensemble. J’espère que la mentalité changera pour beaucoup d’entres nous. 

Julie : Bien sur, je vais devoir travailler ma jument plus souvent ! (avec ce confinement elle a du bien grossir au près). Je pense que je suis bien plus consciente des gestes de contamination qu’on peut avoir les uns sur les autres et cela risque de changer ma façon de vivre. J’attends actuellement le courrier de l’école. Grâce au confinement j’ai passé mon oral a la maison, dans le calme et dans de meilleures conditions que si je m’étais déplacée. J’espère que ce calme et cette tranquillité intérieure m’aura été bénéfique pour cet oral et qui sait, peut être que grâce au confinement je serais prise !

Avez-vous travaillé pendant le confinement ou êtes-vous à la recherche d’un emploi ? Une formation ?

Flora : Non je ne travaille pas. Je suis en recherche active d’emploi.

Julie : Je ne travaille pas actuellement car je suis en arrêt maladie suite a une opération des ligaments croisés et ménisque. Depuis plus de 2 ans, j’ai comme projet professionnel de devenir soigneur animalier en parc animalier et zoo. J’ai donc fait plusieurs stages en parc, cabinet vétérinaire, salon de toilettage, élevage d’autruches afin de me familiariser avec ce milieu. Cette année j’ai tenté pour la seconde fois les 4 écoles de soigneur en France = Carquefou, Vendôme, Gramat, et Sury le Comtal. 

Avez-vous eu des échanges réguliers avec votre conseiller/ère Mission Locale pour l’avancée de votre projet durant le confinement ?

Flora : Oui, je reste en contact avec ma conseillère pour discuter de mes recherches d’emploi mais aussi de mon projet professionnel. 

Julie : Bien sur! Avec ma conseillère de la Mission Locale, nous essayons de maintenir des rendez vous téléphonique toutes les 2 semaines maximum pour s’informer des nouveautés sur mon projet personnel et de son avancement.

Pour finir sur une touche appétissante, on vous partage le magnifique plat de lasagne de Flora, ça donne envie de cuisiner non ?!

#2 Paroles de confinés : Thomas & Charles nous racontent…

#2 Paroles de confinés : Thomas et Charles nous racontent...

Comment avez-vous occupé vos journées pendant le confinement ?

Charles : Mes journées de confinement se résumaient à jouer aux jeux vidéos, regarder la télévision, parfois lire ou faire des sudoku pour m’occuper sans regarder un écran ou simplement sortir dans notre jardin pour prendre l’air quand le temps me le permettait ! Je prenais des nouvelles très régulièrement de ma tante et mes grands-parents que je ne pouvais pas voir.

Thomas : J’avais toujours un emploi du temps chargé. je commençais ma journée par courir à 7h00 pendant environ 45 minutes. D’ailleurs, Je me suis rendue compte quand je courais, que les personnes que je croisais semblaient parfois tristes, souvent seuls… Je pense que cette période a été difficile pour ceux qui ne vivent pas avec leurs proches. Après mon footing, je prenais le temps de faire mes repas, ce qui me permettait de me recentrer. C’est important de faire tout soi-même car au lieu de regarder son téléphone en décomptant le nombre de jours avant que le déconfinement ne soit officiel, nous sommes occupés à faire une activité saine. Chaque jour, je me renseignais sur l’actualité pour être au courant de l’avancée du virus dans le monde et dans notre pays.

Avez-vous commencé ou repris des activités que vous ne faisiez plus auparavant ? 

Charles : J’ai commencé à me préparer pour le code, j’ai recommencé à faire des sudoku version papier et je me suis remis à regarder les informations, chose que je ne faisais plus vraiment depuis mes dernières études.

Thomas : Pas spécialement, mais comme je le disais auparavant, j’ai essayé de me recentrer un maximum sur moi-même et de faire le point sur ce qui était essentiel dans ma vie, ce qui m’a fait le plus grand bien.

Pensez-vous que ces 2 mois confinés chez vous auront un impact sur vos vies aujourd’hui ?

Charles : Oui, il impactera beaucoup nos vies. Rien que le fait de ne pas pouvoir sortir, acheter ce que l’on veut et ce dont on a besoin pendant plusieurs mois, même quand on est très casanier, est vraiment handicapant. Je pense que l’on va apprécier d’autant plus de sortir et pratiquer des activités qu’on ne pouvait pas faire ou tout du moins, pas dans les meilleures conditions comme le sport par exemple. On sera beaucoup plus vigilant à la moindre maladie qui se déclarera dans le monde, ce qui pourra se transformer en psychose pour certains et qui sera notre combat de demain. 

Thomas : Il est certain que le confinement aura un impact et restera gravé dans l’Histoire. Cette pandémie a touché le monde entier. Nous avons été séparés de nos proches et avons dû rester à l’écart de tout contact. Heureusement, il existe d’autres moyens de communiquer notamment grâce aux réseaux sociaux, ce qui a permis aux gens de garder un lien. Je pense que le déconfinement va changer notre façon de vivre : dans l’organisation, la façon d’étudier, de travailler, de consommer, pratiquer des activités… Il faudra prendre des précautions pour préserver notre santé.

Avez-vous travaillé pendant le confinement ou êtes-vous à la recherche d’un emploi ? Une formation ?

Charles : Je ne travaille pas et je suis à la recherche active d’un emploi, voire d’une formation qui déboucherait sur
un emploi suivant les offres disponibles.

Thomas : Je ne travaille pas en ce moment , donc j’en profite pour m’entraîner suite à mon futur métier qui requiert un niveau physique adapté au milieu.

Avez-vous eu des échanges réguliers avec votre conseiller/ère Mission Locale pour l’avancée de votre projet durant le confinement ?

Charles : Oui ! J’ai eu des contacts réguliers avec ma conseillère pour l’avancée de mon projet. J’attends actuellement un retour de la MDPH sur mon dossier RQTH et j’ai commencé à me préparer pour le code, comme ma conseillère me l’a recommandé.

Thomas : Oui, j’ai toujours eu des contacts avec ma conseillère via les mails qui m’ont été d’une grande aide pour avancer dans l’élaboration de mon projet.

Pour finir sur une note positive, on savourera encore plus les instants présents ! Que ce soit les moments en famille, prendre un café en terrasse pour profiter des beaux jours ou aller au cinéma quand on le pourra, tout sera différent et plus coloré qu’avant !

Charles nous partage une photo de ses jeux en ligne favoris WOW & FInal Battle

#1 Paroles de confinés : Maéva nous raconte…

#1 Paroles de confinés : Maéva nous raconte...

Comment j’ai trouvé du sens à mon confinement…

Si la majorité d’entre nous reste à la maison pour sauver le monde, d’autres se doivent d’aller au front pour nous sauver ou sauver nos proches. Nous ne pourrons jamais assez les remercier pour leur dévouement.

Pour nous autres, le contexte est propice à prendre du temps pour soi.
Se replonger dans ce qu’on voulait faire depuis longtemps, oui vous savez, cette fameuse to-do list inachevée…
C’est également le moment idéal pour être curieux, profiter de ce que l’on a et (re-)découvrir des activités. D’ailleurs, les réseaux sociaux sont formidables pour cela, et nombreuses sont les personnes qui ont fait preuve de solidarité en partageant du contenu gracieusement. Je pense notamment à une influenceuse qui nous partage son programme de sport gratuitement à travers une heure de sport chaque jour, ou encore aux artistes qui proposent des tutoriels gratuits pour apprendre à retoucher des photos, jouer d’un instrument ou faire ses premiers pas en dessin. On néglige parfois trop, et à tort, le pouvoir de l’art et de la créativité ; or, actuellement c’est la seule chose qui peut nous permettre de voyager et échapper à la routine.

« Le contact avec nos proches semble primordial pour beaucoup d’entre nous »

Là encore, la technologie fait des merveilles : appel, visio, jeu à plusieurs en ligne… Personnellement, le « coronapéro » du dimanche est devenu un rituel ! Evidemment, le confinement n’est pas le même pour tous, et n’est pas vécu de la même façon par tous.  Il est donc plus important que jamais de communiquer, de pouvoir s’exprimer et pouvoir écouter les autres en retour. Partager ses moments de joie et de peine en ces périodes où nos humeurs ressemblent, il faut bien l’avouer, aux montagnes russes d’Europa Park.

On peut ressentir l’envie de profiter encore plus que d’habitude de la présence de nos proches et de nos animaux. A l’inverse, on peut parfois éprouver le besoin d’être seul, de se retrouver, d’être dans sa grotte. Cela peut être le moment idéal pour se recentrer et régler certaines choses. On ne peut pas sans cesse fuir ses pensées. Ce n’est pas toujours une partie de plaisir, mais c’est primordial pour avancer, et disons que… c’est une préparation à notre sortie de confinement au fond non ? Reculer pour mieux sauter !

Le confinement, une période propice pour faire le point sur l’essentiel  

Avec le bombardement sur les réseaux sociaux des conseils à suivre pour vivre de la meilleure façon son confinement, on peut cependant vite ressentir une sorte de pression. La pression de ne pas faire assez, la pression de mal faire. Il semblerait parfois que nous soyons des mauvais « confineurs » si nous n’avons pas fait le tri dans nos affaires et dans nos vies, lu tous les livres oubliés sur notre table de chevet, commencé le sport ou appris la couture.

Mais au fond, le plus important ne serait-il pas d’être indulgent avec soi-même et de s’écouter, encore plus dans cette période ?
Il y a des jours avec et des jours sans, alors cessons de vouloir avoir le comportement parfait, et soyons moins dur envers nous-mêmes. Il faut parfois trouver son équilibre entre accepter de ne rien faire, et se mettre un coup de pied au derrière quand on a envie ou besoin d’agir.

Récemment, nous avons eu une réflexion avec une amie « Et si, là tout de suite, nous pouvions faire n’importe quoi, que ferions-nous en premier ?  » Il y a quelque temps, peut-être rêvions-nous de partir aux Bahamas, mais il semblerait qu’aujourd’hui notre plus grand souhait soit bien différent : boire un verre entre amis, aller voir son cheval, rendre visite à sa grand-mère, et j’en passe…

Au final, le bonheur est dans les choses simples, essayons de ne plus l’oublier.
Et comme dirait Balou, « il en faut peu pour être heureux ! »
(ne me remerciez pas de vous l’avoir mis en tête, c’est cadeau !)

Concours : « Je filme le métier qui me plaît »

Concours : "Je filme le métier qui me plaît"

A l’initiative du Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse, du Ministère de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, et du Ministère du Travail, le concours « Je filme le métier qui me plaît » est une occasion unique pour des jeunes de découvrir le monde professionnel, de s’approprier des codes, des savoir-être spécifiques aux différents métiers. Ce concours est parrainé par de grands noms du cinéma français comme Jean Dujardin et Claude Lelouch.

Emilie, Anthony, Charles et Léo  représentent cette année la Mission Locale Alsace Nord. En réalisant un reportage vidéo de 3 minutes sur le métier d’horloger à la Cathédrale de Strasbourg, ils nous font non seulement découvrir ce métier en voie de disparition mais aussi des images exceptionnelles et rarissimes de notre patrimoine alsacien.
 
Charles témoigne : « Cette première participation au concours « Je filme le métier qui me plait » était un peu un voyage en terre inconnue. Nous ne savions pas à quoi nous attendre, ni même la façon dont nous pouvions gagner les coeurs du jury. C’est de là qu’est née notre idée de mettre en valeur notre patrimoine local pour se démarquer des autres participants. Quoi de mieux que l’horloger de la cathédrale de Strasbourg qui s’occupe de l’horloge astronomique pour mettre en lumière à la fois l’Alsace, mais aussi un métier atypique méconnu du grand public. Grâce à lui nous avons pu découvrir une facette cachée de notre cathédrale en accédant à l’intérieur de l’horloge, qui est fermé au public, et en découvrir les mécanismes qui la font fonctionner. Nous sommes heureux d’avoir pu discuter avec lui des rouages de son métier et de contribuer à valoriser non seulement notre histoire, mais surtout la personne et son métier qui nous permet aujourd’hui de pouvoir la contempler en parfait état. C’était une expérience enrichissante qui nous a permis de nous dépasser, vaincre nos peurs, notre timidité, mais aussi aller de l’avant, découvrir l’inconnu, en un mot : oser. »
En partant d’une idée un peu folle, ils ont développé les compétences nécessaires pour mettre en lumière ce métier à sa juste valeur.
 
Nous sommes fiers de leur investissement sur cette aventure inoubliable et les félicitons. Pour honorer leur travail exceptionnel, nous comptons sur vos votes qui leur permettront d’être récompensé par le jury.

La Mission Locale propose à chacun d’entre vous un conseiller référent qui vous conseille et vous accompagne dans vos démarches de recherche d’emploi

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