#2 Paroles de confinés : Thomas & Charles nous racontent…

#2 Paroles de confinés : Thomas et Charles nous racontent...

Comment avez-vous occupé vos journées pendant le confinement ?

Charles : Mes journées de confinement se résumaient à jouer aux jeux vidéos, regarder la télévision, parfois lire ou faire des sudoku pour m’occuper sans regarder un écran ou simplement sortir dans notre jardin pour prendre l’air quand le temps me le permettait ! Je prenais des nouvelles très régulièrement de ma tante et mes grands-parents que je ne pouvais pas voir.

Thomas : J’avais toujours un emploi du temps chargé. je commençais ma journée par courir à 7h00 pendant environ 45 minutes. D’ailleurs, Je me suis rendue compte quand je courais, que les personnes que je croisais semblaient parfois tristes, souvent seuls… Je pense que cette période a été difficile pour ceux qui ne vivent pas avec leurs proches. Après mon footing, je prenais le temps de faire mes repas, ce qui me permettait de me recentrer. C’est important de faire tout soi-même car au lieu de regarder son téléphone en décomptant le nombre de jours avant que le déconfinement ne soit officiel, nous sommes occupés à faire une activité saine. Chaque jour, je me renseignais sur l’actualité pour être au courant de l’avancée du virus dans le monde et dans notre pays.

Avez-vous commencé ou repris des activités que vous ne faisiez plus auparavant ? 

Charles : J’ai commencé à me préparer pour le code, j’ai recommencé à faire des sudoku version papier et je me suis remis à regarder les informations, chose que je ne faisais plus vraiment depuis mes dernières études.

Thomas : Pas spécialement, mais comme je le disais auparavant, j’ai essayé de me recentrer un maximum sur moi-même et de faire le point sur ce qui était essentiel dans ma vie, ce qui m’a fait le plus grand bien.

Pensez-vous que ces 2 mois confinés chez vous auront un impact sur vos vies aujourd’hui ?

Charles : Oui, il impactera beaucoup nos vies. Rien que le fait de ne pas pouvoir sortir, acheter ce que l’on veut et ce dont on a besoin pendant plusieurs mois, même quand on est très casanier, est vraiment handicapant. Je pense que l’on va apprécier d’autant plus de sortir et pratiquer des activités qu’on ne pouvait pas faire ou tout du moins, pas dans les meilleures conditions comme le sport par exemple. On sera beaucoup plus vigilant à la moindre maladie qui se déclarera dans le monde, ce qui pourra se transformer en psychose pour certains et qui sera notre combat de demain. 

Thomas : Il est certain que le confinement aura un impact et restera gravé dans l’Histoire. Cette pandémie a touché le monde entier. Nous avons été séparés de nos proches et avons dû rester à l’écart de tout contact. Heureusement, il existe d’autres moyens de communiquer notamment grâce aux réseaux sociaux, ce qui a permis aux gens de garder un lien. Je pense que le déconfinement va changer notre façon de vivre : dans l’organisation, la façon d’étudier, de travailler, de consommer, pratiquer des activités… Il faudra prendre des précautions pour préserver notre santé.

Avez-vous travaillé pendant le confinement ou êtes-vous à la recherche d’un emploi ? Une formation ?

Charles : Je ne travaille pas et je suis à la recherche active d’un emploi, voire d’une formation qui déboucherait sur
un emploi suivant les offres disponibles.

Thomas : Je ne travaille pas en ce moment , donc j’en profite pour m’entraîner suite à mon futur métier qui requiert un niveau physique adapté au milieu.

Avez-vous eu des échanges réguliers avec votre conseiller/ère Mission Locale pour l’avancée de votre projet durant le confinement ?

Charles : Oui ! J’ai eu des contacts réguliers avec ma conseillère pour l’avancée de mon projet. J’attends actuellement un retour de la MDPH sur mon dossier RQTH et j’ai commencé à me préparer pour le code, comme ma conseillère me l’a recommandé.

Thomas : Oui, j’ai toujours eu des contacts avec ma conseillère via les mails qui m’ont été d’une grande aide pour avancer dans l’élaboration de mon projet.

Pour finir sur une note positive, on savourera encore plus les instants présents ! Que ce soit les moments en famille, prendre un café en terrasse pour profiter des beaux jours ou aller au cinéma quand on le pourra, tout sera différent et plus coloré qu’avant !

Charles nous partage une photo de ses jeux en ligne favoris WOW & FInal Battle

#1 Paroles de confinés : Maéva nous raconte…

#1 Paroles de confinés : Maéva nous raconte...

Comment j’ai trouvé du sens à mon confinement…

Si la majorité d’entre nous reste à la maison pour sauver le monde, d’autres se doivent d’aller au front pour nous sauver ou sauver nos proches. Nous ne pourrons jamais assez les remercier pour leur dévouement.

Pour nous autres, le contexte est propice à prendre du temps pour soi.
Se replonger dans ce qu’on voulait faire depuis longtemps, oui vous savez, cette fameuse to-do list inachevée…
C’est également le moment idéal pour être curieux, profiter de ce que l’on a et (re-)découvrir des activités. D’ailleurs, les réseaux sociaux sont formidables pour cela, et nombreuses sont les personnes qui ont fait preuve de solidarité en partageant du contenu gracieusement. Je pense notamment à une influenceuse qui nous partage son programme de sport gratuitement à travers une heure de sport chaque jour, ou encore aux artistes qui proposent des tutoriels gratuits pour apprendre à retoucher des photos, jouer d’un instrument ou faire ses premiers pas en dessin. On néglige parfois trop, et à tort, le pouvoir de l’art et de la créativité ; or, actuellement c’est la seule chose qui peut nous permettre de voyager et échapper à la routine.

« Le contact avec nos proches semble primordial pour beaucoup d’entre nous »

Là encore, la technologie fait des merveilles : appel, visio, jeu à plusieurs en ligne… Personnellement, le « coronapéro » du dimanche est devenu un rituel ! Evidemment, le confinement n’est pas le même pour tous, et n’est pas vécu de la même façon par tous.  Il est donc plus important que jamais de communiquer, de pouvoir s’exprimer et pouvoir écouter les autres en retour. Partager ses moments de joie et de peine en ces périodes où nos humeurs ressemblent, il faut bien l’avouer, aux montagnes russes d’Europa Park.

On peut ressentir l’envie de profiter encore plus que d’habitude de la présence de nos proches et de nos animaux. A l’inverse, on peut parfois éprouver le besoin d’être seul, de se retrouver, d’être dans sa grotte. Cela peut être le moment idéal pour se recentrer et régler certaines choses. On ne peut pas sans cesse fuir ses pensées. Ce n’est pas toujours une partie de plaisir, mais c’est primordial pour avancer, et disons que… c’est une préparation à notre sortie de confinement au fond non ? Reculer pour mieux sauter !

Le confinement, une période propice pour faire le point sur l’essentiel  

Avec le bombardement sur les réseaux sociaux des conseils à suivre pour vivre de la meilleure façon son confinement, on peut cependant vite ressentir une sorte de pression. La pression de ne pas faire assez, la pression de mal faire. Il semblerait parfois que nous soyons des mauvais « confineurs » si nous n’avons pas fait le tri dans nos affaires et dans nos vies, lu tous les livres oubliés sur notre table de chevet, commencé le sport ou appris la couture.

Mais au fond, le plus important ne serait-il pas d’être indulgent avec soi-même et de s’écouter, encore plus dans cette période ?
Il y a des jours avec et des jours sans, alors cessons de vouloir avoir le comportement parfait, et soyons moins dur envers nous-mêmes. Il faut parfois trouver son équilibre entre accepter de ne rien faire, et se mettre un coup de pied au derrière quand on a envie ou besoin d’agir.

Récemment, nous avons eu une réflexion avec une amie « Et si, là tout de suite, nous pouvions faire n’importe quoi, que ferions-nous en premier ?  » Il y a quelque temps, peut-être rêvions-nous de partir aux Bahamas, mais il semblerait qu’aujourd’hui notre plus grand souhait soit bien différent : boire un verre entre amis, aller voir son cheval, rendre visite à sa grand-mère, et j’en passe…

Au final, le bonheur est dans les choses simples, essayons de ne plus l’oublier.
Et comme dirait Balou, « il en faut peu pour être heureux ! »
(ne me remerciez pas de vous l’avoir mis en tête, c’est cadeau !)

Concours : « Je filme le métier qui me plaît »

Concours : "Je filme le métier qui me plaît"

A l’initiative du Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse, du Ministère de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, et du Ministère du Travail, le concours « Je filme le métier qui me plaît » est une occasion unique pour des jeunes de découvrir le monde professionnel, de s’approprier des codes, des savoir-être spécifiques aux différents métiers. Ce concours est parrainé par de grands noms du cinéma français comme Jean Dujardin et Claude Lelouch.

Emilie, Anthony, Charles et Léo  représentent cette année la Mission Locale Alsace Nord. En réalisant un reportage vidéo de 3 minutes sur le métier d’horloger à la Cathédrale de Strasbourg, ils nous font non seulement découvrir ce métier en voie de disparition mais aussi des images exceptionnelles et rarissimes de notre patrimoine alsacien.
 
Charles témoigne : « Cette première participation au concours « Je filme le métier qui me plait » était un peu un voyage en terre inconnue. Nous ne savions pas à quoi nous attendre, ni même la façon dont nous pouvions gagner les coeurs du jury. C’est de là qu’est née notre idée de mettre en valeur notre patrimoine local pour se démarquer des autres participants. Quoi de mieux que l’horloger de la cathédrale de Strasbourg qui s’occupe de l’horloge astronomique pour mettre en lumière à la fois l’Alsace, mais aussi un métier atypique méconnu du grand public. Grâce à lui nous avons pu découvrir une facette cachée de notre cathédrale en accédant à l’intérieur de l’horloge, qui est fermé au public, et en découvrir les mécanismes qui la font fonctionner. Nous sommes heureux d’avoir pu discuter avec lui des rouages de son métier et de contribuer à valoriser non seulement notre histoire, mais surtout la personne et son métier qui nous permet aujourd’hui de pouvoir la contempler en parfait état. C’était une expérience enrichissante qui nous a permis de nous dépasser, vaincre nos peurs, notre timidité, mais aussi aller de l’avant, découvrir l’inconnu, en un mot : oser. »
En partant d’une idée un peu folle, ils ont développé les compétences nécessaires pour mettre en lumière ce métier à sa juste valeur.
 
Nous sommes fiers de leur investissement sur cette aventure inoubliable et les félicitons. Pour honorer leur travail exceptionnel, nous comptons sur vos votes qui leur permettront d’être récompensé par le jury.

SUCCESS STORY #2 -MANON

SUCCESS STORY - MANON

Pour cette seconde success story, nous avons interviewé Manon, 23 ans, passionnée d’animaux « surtout les gros et dangereux » nous précise-t-elle. Le voyage et la photographie font également parties de ses principaux hobbies. Portrait d’une jeune fille déterminée qui a réalisé son rêve..

Animation et goûter des lions

Quelle est votre activité professionnelle ?

Je suis soigneuse animalière en établissement zoologique. Depuis le 1er avril 2020 j’ai signé mon CDI au Zoo Safari de Thoiry (dans les Yvelines). Au zoo, tous les soigneurs sont polyvalents, c’est-à-dire que nous travaillons sur plusieurs secteurs. Le zoo est fait en 2 zones :

  • Une partie que les visiteurs peuvent explorer en voiture et dont je suis en charge de grands herbivores : éléphants, rhinocéros blanc, beaucoup d’antilopes, des zèbres, des autruches et j’en passe !
  • Une seconde partie où se trouve les carnivores qui se visite à pied : tigres, panthère de Chine, panthères des neiges, lions, dholes, lynx, guépards, panda roux etc.

Le métier de soigneur animalier est assez varié puisque l’on s’occupe de nourrir les animaux, de nettoyer leurs enclos et bâtiments. En complément, nous organisons des animations pour pouvoir partager notre métier et échanger avec le public.

Manon est en cours d'animation et nourrissage des pandas roux

Est-ce un rêve pour vous ?

Oui ! M’occuper d’animaux sauvages a toujours été un rêve pour moi. Je voulais, comme beaucoup d’enfants, être vétérinaire. Mais au fil de mes années d’études je me retrouvais plus dans le métier de soigneur animalier. Le nombre d’années d’études m’ont également refroidi sur mon souhait de devenir vétérinaire. Ce que j’aime dans le métier de soigneur animalier est le fait que nous nous occupons tous les jours de nos animaux, ce qui nous permet de créer un véritable lien, très spécial avec eux. A contrario, les vétérinaires ne les voient que lors des soins et sont souvent mal vu par ces derniers.

 Que préférez-vous dans votre métier ?

La partie que je préfère est le « médical training », c’est-à-dire : l’entraînement médical. 
En coopération avec l’animal, nous pourrons lui prodiguer des soins poussés.
Par exemple, avec Ben notre éléphant, nous sommes capables de lui faire des soins des pieds (car le sol ici n’est pas assez abrasif pour qu’ils se liment la sole seul), mais également des prises de sang ou lui soigner de potentielles plaies, lui regarder les dents etc. Tous ces soins sont en total volontariat ! Cela nous permet de faire des soins préventifs mais également de ne pas forcément avoir recours à une anesthésie qui pourrait avoir de lourdes conséquences. C’est un moment privilégié que nous avons avec nos animaux en tant que soigneur !

Ce que j’apprécie énormément dans mon métier est le fait de contribuer à la conservation des espèces en danger d’extinction. Les parcs zoologiques jouent un rôle crucial dans la protection et la conservation des espèces.  
Le zoo de Thoiry est membre de l’EAZA (Association Européenne des Zoos et Aquariums). Tous les zoos travaillent ensemble en reproduisant des espèces au bord de l’extinction via des programmes d’élevage européen. Ces animaux pourront potentiellement un jour rejoindre un programme de réintroduction en milieu naturel. Avant cette étape,  un lourd travail est à mettre en place en milieu naturel. C’est pour cette raison que les parcs zoologiques financent des programmes que l’on appelle « in situ ».

Thoiry Conservation finance divers programmes. Grâce aux parrainages des animaux du zoo, ce fond de dotation collecte des fonds qu’il redistribue à des programmes très actifs sur le terrain.
Voici trois projets financés par le zoo :

  • Les Black Mambas luttant contre le braconnage en Afrique du Sud
  • Helpsimus oeuvrant à Madagascar dans le but d’aider les populations locales à mieux cultiver pour ne plus chasser les lémuriens
  • Dian Fossey est une association luttant pour la protection des gorilles grâce à des brigades anti-braconnage mais aussi en éduquant les plus jeunes générations à préserver leur environnement.

Les parcs zoologiques jouent aussi un rôle majeur dans l’éducation de son public. Éduquer, pour préserver un environnement fragile, est essentiel pour que de réels changements s’opèrent. Dans le quotidien, par le biais des animations, nous sensibilisons notre public aux gestes éco-citoyens pour que, eux aussi, participent à la conservation et sauvetage de la faune, de la flore et à plus grand échelle : de notre planète.

Comment la mission locale vous a-t-elle aidé dans votre projet ?

La Mission Locale d’Alsace du Nord m’a guidé pour construire mon dossier de candidature pour intégrer l’une des écoles de soigneur animalier. D’autre part, elle m’a aidé à obtenir un financement de la région Grand Est (qui est obligatoire pour entrer dans l’école et sans qui je n’aurai, financièrement parlant, jamais pu envisager ce cursus).
Une fois admise à la certification professionnelle de soigneur/animateur en établissement zoologique de GRAMAT, la Mission Locale m’a soutenu pour envisager les différentes possibilités de logement, m’expliquer les démarches à mettre en place ainsi que les aides financières dont je pouvais bénéficier.

Un message pour les jeunes ?

« La motivation c’est quand tes rêves enfilent leurs habits de travail » Benjamin FRANKLIN
Croyez en vos rêves, entourez-vous des bonnes personnes, comme la Mission Locale, et donnez-vous les moyens d’y arriver. 

La Mission Locale propose à chacun d’entre vous un conseiller référent qui vous conseille et vous accompagne dans vos démarches de recherche d’emploi

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