Et pourquoi pas une #SuccessStory sous format vidéo ? 🙂
En cette journée des droits des femmes, nous avons souhaité mettre en avant des femmes qui ont, par leurs valeurs, leurs actions, contribuées à bouger les lignes, casser les codes.
Retour sur quelques femmes connues qui ont marqué l’Histoire (liste non exhaustive bien sûr car elles sont tellement plus nombreuses !)
Maya Angelou : Auteure militante pour les droits civiques.
Suite à une agression sexuelle à ses 7 ans, Maya Angelou perd l’usage de la parole pendant cinq ans. Une amie de sa grand-mère lui fait découvrir le goût pour la littérature et lui souffle que certains livres méritent d’être lus à haute voix. Petit à petit la fillette retrouve la parole et est une écolière brillante. Chanteuse, actrice, c’est 1969, encouragée à raconter l’histoire de sa vie, que l’artiste va changer le cours de l’histoire et son livre deviendra le premier best-seller écrit par une Afro-Américiane. D’une voix forte et affirmée Maya Angelou a fait des discours aux quatre coins de la planète pour défendre les droits civiques, œuvrer pour l’égalité de traitements envers les Afro-Américains ainsi que pour les violences faites aux femmes.
« Si vous n’aimez pas quelque chose, changez-le. Et si vous ne pouvez pas le changer, changez d’attitude »
Marie Curie : scientifique et première femme à obtenir le prix Nobel
Diplômée de physique, mathématiques et chimie, elle rencontre son futur mari Pierre Curie. Travaillant avec lui sur la radioactivité, elle invente ce qu’on appelle aujourd’hui la physique atomique.
Elle est l’une des plus grandes scientifiques de tous les temps en remportant deux prix Nobel. Ses travaux ont permis aux appareils de radiologie d’être plus pratiques et d’être utilisés par plus de médecins.
« Dans la vie, rien n’est à craindre, tout est à comprendre. C’est maintenant le moment de comprendre davantage afin de craindre moins »
Katherine Johnson : Mathématicienne et physicienne, pionnière de la NASA.
Brillante élève et diplômée à l’université, Katherine Johnson souhaite poursuivre ses études et apprendre davantage. A cette époque, les universités américaines pratiquent la ségrégation raciale, elle est, cependant, sélectionnée pour faire partie des trois premiers étudiants Afro-Américain à être admis dans les études de troisième cycle à l’Université de Virginie Occidentale où elle se spécialise en mathématiques.
Mère de famille elle entend parler d’un programme qui deviendra par la suite la … NASA. Elle y travaille à partir de 1953 et est choisie pour calculer la trajectoire du premier astronaute américain dans l’espace. Sa réputation ne tardera pas et d’autres astronautes dont John Glenn demanderont qu’elle revérifie toutes les trajectoires calculées par l’ordinateur.
Le film « Les figures de l’ombre » retrace son parcours.
« Tout est de la physique et des mathématiques »
Malala Yousafzai : Militante pour l’éducation des femmes et des filles
Alors que Malala adore l’école, un groupe d’extrémistes pachtounes prend le pouvoir en Afghanistan. Les nouvelles lois interdisent aux filles d’aller à l’école. Malala continue pourtant d’y aller en secret, et cachent des livres. Elle se bat aux côtés de son père et lance un blog sous le nom de Gul Makai pour convaincre les gens de cesser la guerre.
En 2011 elle reçoit, au Pakistan, le Prix national de la jeunesse pour la paix et est nominée pour le Prix International de la paix pour les enfants.
Sous menace de mort, elle reçoit des tirs en direction de son visage. Gravement blessée elle finit par quitter l’hôpital après de multiples opérations.
Malala poursuit sa campagne pour les droits des femmes et des filles, rencontrant des personnages influents partout dans le monde.
Elle a reçu entre autre, le prix Nobel de la Paix en 2014 et fait don de l’argent reçu pour ouvrir une école secondaires pour les filles au Pakistan.
« Prenons nos livres et nos stylos. Ce sont nos armes les plus puissantes. »
Indira Gandhi : 1ère femme à être élue pour gouverner un pays.
Avec de nombreuses actions, Indira mobilise les écoliers et fait campagne pour libérer son pays du joug britannique.
Elle devient par la suite Ministre de l’information et de la radiodiffusion et permet aux gens de tous horizons et croyances de venir s’exprimer à la télévision, y compris ceux qui ne partagent pas les idées du gouvernement. Ainsi, pour la première fois en Inde, les gens peuvent parler librement.
Elle devient par la suite, la première femme dans le monde à être élue par son peuple pour gouverner le pays.
Malgré quatre mandats, l’Inde reste divisée en plusieurs groupes hostiles et elle est contrainte d’abandonner le pouvoir.
Tout en se sachant en danger de mort, elle n’arrêta pas de lutter pour ses valeurs. Elle fût assassinée en 1984 par deux de ses gardes, provoquant un grand émoi dans tout le pays.
« On ne peut pas serrer la main avec un poing fermé »
Frida Kahlo : Artiste peintre mexicaine et figure féministe
A ses 18 ans, Frida frôle la mort lors d’un accident de bus qui la ramène de l’école. Hospitalisée pendant plusieurs semaines, elle doit encore restée alitée durant de longs mois. Malgré la souffrance et l’immobilité, c’est pourtant l’occasion pour elle de tuer son ennui par la peinture. Son père lui accroche un miroir au-dessus de son lit et c’est ainsi qu’elle commence alors à peindre de nombreux autoportraits.
Elle rencontrera plus tard Diego Rivera, célèbre artiste peintre mexicain qui deviendra également son mari.
Les séquelles de l’accident sont importantes pourtant Frida ne se plaint jamais et renvoie de nombreux messages sur l’amour mais aussi sur le sens de la vie. Ce n’est que dans ses peintures qu’elle laisse transparaitre l’infini tristesse de ne pas pouvoir devenir mère et les douleurs insupportables que lui fait subir son corps.
Connue à travers le monde pour ses peintures, elle est aujourd’hui un symbole de féminisme, de liberté et de force, prouvant à tous que toutes les femmes peuvent réaliser ce qu’elles souhaitent malgré les obstacles.
Il existe également un film retraçant son histoire : Frida de Julie Taymor
« Rien n’est absolu. Tout change, tout bouge, tout tourne, tout vole et disparaît »
N’oubliez pas qu’il est important de protéger ces droits qui peuvent disparaître du jour au lendemain, comme nous pouvons le constater encore à notre époque, dans d’autres pays.
Il est important de poursuivre le travail de ces femmes, de prendre conscience que des femmes sont battues pour que nous puissions ne serait-ce qu’avoir le droit de voter.
Rêver c'est bien, mais se bouger, se motiver pour que notre rêve devienne réalité c'est mieux !
Bonjour Brenda, racontez-nous votre parcours ?
Je m’appelle Grossthor Brenda, j’ai 25 ans, je suis mariée depuis peu et maman de 2 enfants (1 fille de 5ans et un fils de 2 ans).
Mon parcours professionnel a été semé d’embûches pour pouvoir arriver là où j’en suis à l’heure actuelle.
Cela a commencé au collège, lors des vœux. Je savais déjà que je voulais travailler dans la pâtisserie et c’est pourquoi j’avais choisi un CAP pâtisserie en alternance. Malheureusement, les places étaient très prisées et je n’ai pas trouvé de patron pour ma rentrée au lycée. Je me suis donc rabattu sur un BAC PRO dans la vente que j’ai obtenu. J’ai travaillé par ci par là, en magasin mais j’avais ce sentiment de ne pas être à ma place. Ma fille est née en 2016, je suis donc restée un certain temps à la maison pour m’occuper d’elle. A l’approche de ses 1 an, ça a été le déclic !
J’avais tellement envie que son 1er anniversaire soit parfait et d’en faire un beau souvenir que je me suis dis que j’allais lui réaliser un beau et bon gâteau et à partir de là, mon projet à vu le jour : Faire du cake design
En réalité je me suis rendue compte que ce n’était pas la pâtisserie classique qui me plaisait mais le cake design. En premier lieu, j’aurais voulu ouvrir un salon de thé qui propose des spécialités américaines ainsi que des gâteaux de cake design.
Quelles sont les difficultés et les réussites que vous avez rencontrées ?
Après quelques recherches, j’ai su qu’il fallait impérativement que je passe le CAP pâtisserie pour pouvoir ouvrir mon entreprise.
J’ai donc entrepris une reconversion en faisant un CAP pâtisserie par correspondance. Je me suis entraînée, j’ai pâtissé, étudié jusqu’à pouvoir passer le CAP en candidat libre. J’ai obtenu ce diplôme mais le manque de budget m’a stoppé pour pouvoir ouvrir mon entreprise.
J’ai décidé qu’en attendant d’avoir le budget nécessaire, je n’allais pas rester les bras croisés. J’ai commencé à imaginer le logo, j’ai fait des essais etc pour déjà avoir une base à proposer à mes futurs clients.
Malheureusement, tout ne se passe pas toujours comme on le souhaite. Au bout de 3 ans à attendre que mon projet puisse se concrétiser, j’ai dû revoir mon projet « à la baisse » après des études budgétaires. Cela fut un coup dur… Mais je n’ai pas abandonné ce projet pour lequel je me suis donnée tant de mal et j’ai rebondi. Je me suis renseignée auprès de plusieurs organismes dont la Mission Locale.
J’ai donc décidé que pour commencer j’allais ouvrir un laboratoire, qui sera aménagé dans la cave de ma maison et où je pourrai réaliser des gâteaux de cake design.
Comment la Mission locale vous a accompagnée ?
Je me suis donc renseignée auprès de plusieurs organismes dont la Mission Locale, car pour ouvrir une entreprise alimentaire à domicile, il y a quelques formalités à respecter. J’ai donc pris contacte avec la Mission Locale qui m’a aidé en essayant de répondre au mieux à mes questions (s’ils n’avaient pas la réponse, ils allaient se renseigner afin de m’orienter au mieux). Ils m’ont également aidé en me donnant quelques contacts (que ce soit pour des aides financières, juridiques ou autre) et ce que je trouve génial, c’est le suivi ! Des conseillères au top, qui demandent de nos nouvelles, comment le projet avance etc…
Et aujourd’hui quelle est votre situation? Comment ça se passe pour vous?
Aujourd’hui, mon entreprise est ouverte depuis un peu plus d’un an; je suis épanouie dans mon travail et c’est ce qui me donne cette volonté de continuer à faire plus !
J’ai de plus en plus de commandes, des clients réguliers qui aiment mon travail, des projets plein la tête pour faire vivre mon entreprise. Avant d’ouvrir mon entreprise, j’ai contacté plusieurs cake designer et tous m’ont dit : c’est un métier difficile, les gens ne savent pas la valeur d’un tel gâteau et les premières années (le temps de se faire un nom) vont être difficiles. Cette phrase est réelle car j’ai eu des hauts mais aussi un bon nombre de bas et je sais qu’il y en aura encore et même si les premières années sont difficiles (surtout en ces temps) je vais continuer sur ma lancée !
Quel message pouvez-vous transmettre aux jeunes?
Si j’avais un message à communiquer aux jeunes, ce serait une phrase que l’on voit assez souvent :
« Fais de ta vie un rêve, et de tes rêves une réalité »
Rêver c’est bien, mais se bouger, se motiver pour que notre rêve devienne réalité c’est mieux ! Et quand on arrive à atteindre ses objectifs, ses rêves etc… On en ressort plus fier.
Le Contrat d'Engagement Jeune, qu'est-ce que c'est ?
A partir du 1er mars, un parcours entièrement personnalisé qui peut durer de 6 à 12 mois en fonction du profil du jeune pour l’aider à définir son projet professionnel et à trouver un emploi.
En bref, le Contrat d’Engagement Jeune s’appuie sur les réussites de la Garantie Jeunes ! Quand les jeunes rentrent en Contrat d’Engagement Jeune, ils bénéficient de :
👉Un accompagnement avec un conseiller dédié qui suit chaque jeune tout au long de son parcours.
👉Un programme composé de différents types d’activités à raison de 15 à 20 heures par semaine.
👉Une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois si les jeunes en ont besoin pour pouvoir suivre leur programme dans de bonnes conditions.
Restez connectés, dès le 1er Mars on vous en dira plus !
Parce qu’une vie professionnelle n’est jamais un long fleuve tranquille, parce que nous évoluons et nous saisissons les opportunités.
Et parce que, surtout, il ne faut jamais perdre de vue son objectif, nous vous proposons de découvrir à travers plusieurs articles #Onveutduvrai, le parcours de quelques salariés de la Mission Locale.
Tout au long de votre lecture, vous retrouverez l’authenticité des témoignages de notre équipe. Vous prouver qu’il est possible de réaliser ses rêves avec de la volonté et de la persévérance quoi qu’il arrive fait partie de nos missions d’accompagnement.
Aujourd’hui c’est Jennifer, chargée d’accueil à la Mission Locale Alsace du Nord, fraîchement arrivée en janvier qui nous partage son parcours.
Si ma vie était le titre d’un film ce serait certainement « Pas si simple ».
Je pense avoir eu un parcours de vie plutôt chaotique mais je me suis relevée plus forte à chaque fois.
Je suis titulaire d’un diplôme de secrétariat que j’ai obtenu par alternance en travaillant à la Fondation de l’œuvre Notre-Dame, un des nombreux services de la Communauté Urbaine de Strasbourg.
Je me suis ensuite réorientée vers le métier d’assistante dentaire qualifiée en obtenant le diplôme d’état en travaillant dans un cabinet dentaire à Pfaffenhoffen pendant 5 ans.
Il y a environ 4 ans, je mettais ma vie professionnelle en « stand-by » pour consacrer mon temps et mon énergie à ma famille, à mes enfants.
La vie a fait qu’il y a 2 ans je me suis séparée du papa de mes enfants et de ce fait, du jour au lendemain, je me suis retrouvée seule avec mes 2 enfants sans aucun revenus…
Mon passé d’ancienne gymnaste de haut niveau m’a appris que dans les moments difficiles il ne faut pas baisser les bras mais au contraire se battre davantage et se donner des objectifs à atteindre.
Hors de question pour moi de sombrer. Ma situation actuelle ne me permettait pas de retravailler mais j’ai utilisé ce temps pour me reconstruire, prendre mes marques et profiter de mes enfants.
Depuis septembre 2020 je collectionnais les refus à mes candidatures ou le peu d’offres que je recevais ne me permettait pas de concilier ma vie de famille avec ma vie professionnelle.
Je voulais également trouver un travail qui aurait du sens pour moi, un travail dans lequel je pourrais éventuellement évoluer et me sentir utile.
Puis un jour la Mission Locale me contacte pour un entretien…
Ce travail je le voulais. Il me correspondait ! J’ai tout mis en œuvre pour faire bonne impression et me démarquer et aujourd’hui je fais partie de la « grande famille » de la Mission Locale et j’en suis très fière.
Aujourd’hui c’est une nouvelle vie qui commence pour moi.
Et pourquoi ne pas intituler ce nouveau film « La vie est belle » ?
La vie ce n’est pas d’attendre que les nuages passent, c’est d’apprendre comment danser sous la pluie – Sénèque
Du 6 au 8 février aura lieu la journée mondiale sans téléphone. Oui, on est d’accord, 3 jours c’est pas une journée ! Mais puisque nous sommes tous ultra connectés en permanence, on s’est dit que ça méritait bien un petit article !
Pour commencer, voici quelques pépites trouvées sur Twitter avec le #QuandJeSuisSansTelephoneJe
#QuandJeSuisSansTelephoneJe me sens comme Tom Hanks dans Seul au Monde pic.twitter.com/zfe7Qzp6Eu
— Goku PSG (@gokupsg75) February 6, 2020
#QuandJeSuisSansTelephoneJe me débrouille comme je peux pic.twitter.com/Wn0k06EP7v
— 🐯 Tig’Roux 🐯 💉 💉 💉 (@SebRoux) February 6, 2020
#QuandJeSuisSansTelephoneJe ne cesse de me dire « Ah oui, c’est vrai, je n’ai pas mon téléphone » pic.twitter.com/Lz1sb5nYqP
— Boum (She/Her) 🍂 (@Boum_Tirie) February 6, 2020
#QuandJeSuisSansTelephoneJe cherche le point sur la carte pour savoir où je suis pic.twitter.com/fvvbdPBrCl
— 🍀⭐️ Iron Marmotte Ⓩ R! ⭐️🐾 (@MarmotteDroite) February 6, 2020
On le sait, une journée sans téléphone c’est difficile mais …
- C’est l’occasion d’aller parler avec des gens pour de vrai
- De profiter de ses amis, de sa famille
- De sortir : faire du sport (plus d’excuses !), aller au cinéma, au théâtre, à la bibliothèque
- Ecrire pour soi ou pour les autres
- Prendre du temps pour soi
- Se laisser surprendre
- De passer à la Mission Locale
Et vous, saurez-vous relever le défi ?
"Il faut croire en ses ambitions et surtout se donner les moyens pour y arriver!"
Parce qu’une vie professionnelle n’est jamais un long fleuve tranquille, parce que nous évoluons et nous saisissons les opportunités. Et parce que, surtout, il ne faut jamais perdre de vue son objectif, nous vous proposons de découvrir à travers plusieurs articles #Onveutduvrai, le parcours de quelques salariés de la Mission Locale.
Tout au long de votre lecture, vous retrouverez l’authenticité des témoignages de notre équipe. Vous prouver qu’il est possible de réaliser ses rêves avec de la volonté et de la persévérance quoi qu’il arrive fait partie de nos missions d’accompagnement.
Aujourd’hui c’est Mickaël LIENHART, Directeur Adjoint Administratif et Financier de la Mission Locale d’Alsace du Nord qui nous raconte son parcours depuis l’obtention de son bac professionnel…
Quel a été votre parcours de formation?
Je me présente, Mickaël LIENHART, marié & père de 2 enfants âgés de 11 et 8 ans.
Tout a commencé à la fin du collège en 2002. A ce moment précis, comme tous les jeunes, la grande question était : mais qu’est-ce que je vais faire comme métier plus tard ?
Mes parents souhaitaient que je m’oriente vers une filière manuelle… mais ça ne m’attirait pas. Après plusieurs interrogations, de nombreuses visites au CIO où je passais différents tests, les résultats obtenus m’orientaient plutôt vers un métier administratif avec l’utilisation d’un PC. Je me suis dis « ouf, enfin une première piste » et j’ai tout simplement décidé de suivre le même cursus que ma sœur, qui avait fait des études en comptabilité.
Je suis allé en lycée professionnel, et puis, comme beaucoup de jeunes, rester dans le milieu scolaire après obtention de mon diplôme ne m’intéressait plus, j’avais envie d’être autonome et de rentrer dans la vie active.
Quel a été votre premier emploi?
J’ai donc répondu à une offre d’emploi en janvier 2007, et j’ai été embauché comme aide-comptable dans le siège d’une grande Association du médico-social (Association Adèle de Glaubitz), puis j’ai rapidement évolué vers d’autres missions et responsabilités ; avec au passage des fonctions de tutorat de jeunes en BTS & DCG, et ce, durant plus de 11 années.
Mon ancienne Directrice Administrative et Financière ne faisait que de m’encourager dans mon évolution, notamment à reprendre mes études ; et aujourd’hui c’est en partie grâce à elle que j’en suis arrivé là.
Qu’avez-vous entrepris comme formation?
Après mûres réflexions, j’ai décidé de passer le cap, en m’inscrivant à une formation par correspondance pour une mise à niveau, puis j’ai entamé les démarches pour faire une VAE, qui comprenait la rédaction d’un mémoire mais aussi la remise à niveau des langues. Et oui, pour l’obtention de la VAE, il me fallait un niveau d’anglais professionnel, sachant qu’à mon niveau, je savais à peine dire bonjour en anglais !
J’ai donc pris des cours du soir, de manière intensive, tout en alliant vie privée et vie professionnelle : à l’époque, j’étais papa de mon 1er enfant qui était encore très petit. Ce fut une longue période de travail intensif, avec beaucoup de soirées et week-end à me replonger dans le côté scolaire, qui nécessitait beaucoup d’apprentissage d’une part et de rédactionnel de l’autre.
Puis le jour J est arrivé, celui où j’ai dû présenter mon mémoire devant un jury. Je me souviens encore à quel point j’étais stressé et angoissé, mais de l’autre côté, je ressentais également une sorte de fierté par rapport au travail accompli et à mon parcours.
J’avais 5 professionnels devant moi et il fallait que je reprenne confiance en moi et que j’aille au bout de tout ce que j’ai parcouru. J’ai présenté tout mon travail avec conviction, et j’ai même pu échanger en anglais. Mes cours intensifs dans cette langue ont porté leur fruit, et aujourd’hui avec du recul, c’est ce jour-là qui fut le déclenchement d’un nouveau départ.
Quelques semaines plus tard, je reçois à mon domicile la notification et mon nouveau diplôme. Le fruit de mon travail a été récompensé, et grâce à ça, plusieurs opportunités professionnelles se sont offertes à moi. D’abord par le biais d’un cabinet comptable qui m’a recruté sur un poste de Responsable Administratif et Financier, pour une entreprise du secteur de la presse hebdomadaire. Mais après
1 an ½ sur ce poste, j’avais fait le tour et je commençais à m’ennuyer. Mais c’est aussi du fait que la synergie du secteur médico-social me manquait.
Quelle décision avez-vous prise alors?
J’ai donc décidé de retourner dans le secteur médico-social et souhaitais évoluer dans ce domaine. J’ai postulé à une offre d’Adjoint de Direction, avec en charge toute une équipe administrative, financière et DRH dans une maison de retraite, multisites et j’y étais embauché. La spécificité de ce poste : c’est qu’il s’agissait d’un établissement public ; gros challenge pour moi, puisque la comptabilité publique est différente de la comptabilité privée ; tout comme les RH. Au début, cette prise de poste a été très intense, mais aussi très riche en rencontre humaine.
Que s’est-il passé au moment de la crise sanitaire?
Arrive ensuite la crise sanitaire du COVID en mars 2020, sachant que quelques mois avant, mon directeur m’avait annoncé son départ vers une autre structure du secteur hospitalier. Il fit l’intérim au début, mais a très rapidement été submergé par la charge de travail, conciliant anciennes et nouvelles missions.
En parallèle, la pandémie avait pris une telle ampleur et l’arrivée du nouveau directeur avait été repoussée.
Mais je n’ai rien lâché. En appui avec la cadre de santé et le médecin coordinateur, je coordonnais la mise en place de nouveaux protocoles ainsi que les équipes. Mais au vu du contexte sanitaire, nous étions tous dépassés par la situation, et nous perdions beaucoup en termes de valeurs humaines. Après quelques mois de travail avec le nouveau directeur, et un questionnement quotidien sur mon avenir en lien avec mes valeurs, j’ai décidé de changer de cap, vers un secteur où la personne est au cœur des préoccupations.
1 an plus tard, soit début novembre 2021, me voilà à la Mission Locale d’Alsace du Nord en tant que Directeur Adjoint.
Quel conseil retenir de tout votre parcours ?
Ce qui est important de retenir dans mon parcours, c’est que rien n’est facile, et surtout rien n’est acquis. C’est une adaptation permanente, un questionnement quotidien, mais il faut croire en ses ambitions et surtout se donner les moyens pour y arriver.
Voilà deux ans que nous vivons avec ce virus venu perturbé tout notre mode de vie.
La crise sanitaire est connue de tous mais aujourd’hui nous souhaitions aborder l’impact psychologique qu’elle peut avoir sur les jeunes.
Ecole et études mises à mal par plusieurs confinements, rupture de lien social, difficultés financières, augmentation de l’anxiété, la liste des conséquences est plutôt longue. La crise sanitaire est parfois venue renforcée les difficultés que certains pouvaient rencontrer ou créer de nouvelles angoisses, accentuer le manque de confiance en soi ce qui a des répercussions sur la validation des études mais aussi sur l’insertion professionnelle. Des moyens ont été mis en place pour aider les jeunes à accéder à un emploi avec notamment le plan Un jeune Une solution car, en effet, trouver un premier emploi ou un stage s’est révélé de plus en plus compliqué surtout selon les secteurs d’activités.
Outre les pros à qui tu peux en parler, la Région Grand Est est à ton écoute et souhaite recueillir ton avis !
Tu as entre 15 et 29 ans ? Prends quelques minutes pour répondre au questionnaire ! Ta contribution servira à améliorer les politiques publiques menées dans ce domaine ! Alors n’hésite plus ! Le baromètre est disponible sur la plateforme maregiondemain.fr. Il ne faut pas plus de 5min pour y répondre. Tu as jusqu’au 30 juin pour contribuer !
Même si cette situation a pu renforcer le sentiment d’isolement il est important de rappeler que plusieurs partenaires sont présents pour te soutenir au mieux :
Le 3114 est un numéro de téléphone gratuit, accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Quand vous appelez, vous êtes orienté directement vers le centre de votre région. Idées noires, profondes angoisses, pensées morbides… Le nouveau numéro national de prévention du suicide, le 3114, est entré en fonctionnement le 1er octobre 2021 – Région Grand Est.La maison des Adolescents – 23 Rue de la Prte de l’Hôpital F, 67000 Strasbourg – 03 88 11 65 65
Accueil du lundi au vendredi (09h00-12h00(Sur RDV) / 14h00-16h00 (Sans RDV))
La Maison des ados est un lieu d’écoute, de conseils et d’accompagnement pour les jeunes de 11 à 25 ans, ainsi que pour leurs familles et leurs proches. Tous peuvent y trouver des réponses à leurs préoccupations qu’elles soient physiques, psychiques, relationnelles, sociales, éducatives ou juridiques.- Les Points d’Accueil Ecoute Jeunes (PAEJ) sont des structures qui t’accueillent sans rendez-vous, gratuitement et de manière confidentielle. Pour trouver une structure près de chez toi, tu peux consulter l’annuaire national
- Les services de santé universitaires (SSU) et les Bureaux d’Aide Psychologique Universitaires (BAPU). Ces centres de consultation regroupent plusieurs professionnels et sont toujours ouverts en ce moment.
Et si tu veux en savoir plus sur tes émotions, le mal-être que tu peux ressentir ? Comment lutter contre les idées noires ou les coups de blues ? Tu cherches des conseils, des ressources et des contacts ?
N’hésite pas à consulter ces sites pour t’informer sur la santé mentale.
- le fil santé jeunes : un site incontournable pour trouver plein de ressources. Il y a notamment des dossiers thématiques, des quiz et un forum. De plus, tu peux écrire à l’équipe via un chat individuel.
- Psycom : ce portail te donne beaucoup d’informations sur la santé mentale. Tu y trouves aussi des annuaires avec des contacts d’associations, de structures publiques ou de lignes d’écoute.
- soutien-etudiant.info : ce site a été créé pour te soutenir durant la crise sanitaire. Tu peux y trouver plein de conseils pour prendre soin de toi mais aussi une liste de services de soutien psychologique.
- LACAAN : La Coordination Adolescents de l’Alsace Nord est présente sur le territoire pour t’accompagner psychologiquement. Si tu souhaites les contacter, il te suffit de les appeler et de te procurer une prescription de ton médecin scolaire ou généraliste.
Ah les résolutions… Vous aussi vous vous êtes promis de s’inscrire à cette salle de sport, d’arrêter le mcdo’ et de trouver un travail ou une formation ?
A la veille du 01 Janvier 2022, c’est toujours avec beaucoup de convictions qu’on se met une pression immense en se disant « Allez, cette année je le fais ! ». Mais, au fond de vous, est-ce que vous savez réellement ce qui vous fait vibrer ? Qu’est-ce qui vous donne envie de vous lever le matin ? Qu’est-ce qui vous faire sourire ?
Selon nous, ce sont avant tout ces questions qu’il faut se poser ! Rien ne sert de se presser pour tout recommencer et avec encore moins de motivation.
Vous vous demandez surement comment faire pour positiver en ce début d’année avec le contexte actuel… Ca tombe bien, nous aussi on s’est demandé ! On vous partage nos petits conseils…
- Faire des activités qui nous motivent : danser, lire, randonner…
- S’entourer de personnes avec lesquelles on aime passer du temps : nos ami.es, notre famille, des connaissances et partager des moments conviviaux ensemble
- Faire le point sur ce qu’on veut et ne veut plus dans sa vie : trier, ranger, se débarrasser… Ca fait du bien !
- Faire des petits pas tous les jours qui nous rapprochent de nos objectifs : tu voudrais t’orienter vers un métier mais tu ne sais pas du tout par où commencer ? Contacte-nous pour que l’on puisse t’orienter et t’accompagner dans tes projets
- Eteindre sa TV : eh oui ! Trop d’infos tuent l’info ! En ce début d’année, cela peut être hyper anxiogène et nous miner le moral ! Mettre de la musique à la place est plus réconfortant !






