28 mai : Journée de l’hygiène menstruelle

L’objectif de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle est de briser le tabou autour des règles et faire en sorte que chaque femme ait accès à des protections hygiéniques.

Bien que les règles soient naturelles, un tabou les entoure encore. La peur et la gêne d’en parler entraînent un manque d’informations chez les femmes, notamment les adolescentes, et peuvent ainsi générer : 

  • Une expérience négative, voire traumatisante, lors de leurs premières règles ;
  • Une honte vis-à-vis de leur corps et un mal-être ;
  • Une méconnaissance des symptômes et donc un stress lors de leur apparition ;
  • Une intériorisation de la douleur pouvant provoquer des retards de diagnostic de maladies (exemple : l’endométriose).

Ce sujet est aussi une question d’accès aux protections hygiéniques pour les femmes les plus précaires, qui n’ont souvent pas les moyens de se procurer les produits dont elles ont besoin en quantité suffisante. Elles doivent de ce fait utiliser des alternatives dangereuses pour leur santé. 

POURQUOI CETTE JOURNÉE A LIEU LE 28 MAI ?

Le choix du 28 mai pour célébrer cette journée n’est pas un hasard.

En effet, le 28e jour du mois a été choisi car un cycle menstruel dure en moyenne 28 jours.

Le mois de mai est quant à lui le 5e mois de l’année, ce qui correspond au nombre de jours moyen de la durée des règles.

COMMENT LA MISSION LOCALE SE MOBILISE POUR L’ACCES AUX PROTECTIONS HYGIENIQUES ?

Pour lutter contre les difficultés d’accès aux produits d’hygiène intime, la Mission Locale se mobilise pour aider les femmes qui en ont besoin !

Nous mettons à disposition gratuitement et librement différents types de protections dans les toilettes de nos 5 sites (Bischwiller, Brumath, Haguenau, Reichshoffen et Wissembourg) !

#SuccessStory #18

Pour cette 18è success story, nous vous présentons Manon, 18 ans, paysagiste !

Manon a obtenu en 2021 un bac pro technicien du bâtiment. Mais elle ne souhaitait plus continuer dans ce domaine.

Je ne souhaitais pas continuer dans ce domaine car pour moi le domaine du bâtiment est quelque chose de très physique encore plus pour une femme donc j’ai décidé de me réorienter vers autre chose que cela.

Comment avez-vous connu la Mission Locale ?

J’ai connu la mission locale par le biais d’une connaissance  qui m’a dit que la mission locale était là pour t’aider dans ta reconversion professionnelle.

Je me suis donc inscrite à l’antenne de Reichshoffen. Ma conseillère m’a proposé de participer à un atelier d’orientation.

La mission locale m’a aidée pour me reconvertir dans le métier que j’apprécie à ce jour : paysagiste.

J’ai exploré différentes pistes professionnelles avant de retenir celle d’aménagement paysager.

J’ai pu effectuer différents stages dans différents domaines pour voir avec quel métier j’aurai le coup de cœur. J’ai pu avoir le coup de cœur. En effet, j’ai testé le métier d’agent des espaces verts dans une commune puis j’ai enchainé dans une entreprise privée en tant qu’aide paysagiste. Le bilan de stage a été très positif et l’employeur m’a encouragé à me former dans ce domaine.

Vers quelle voie vous-êtes vous orientée par la suite ?

J’en ai fait part à ma conseillère qui m’a proposé une formation qui s’était ouvert quelques semaines après ma découverte ! 

2 semaines après la fin de son 2è stage, une opportunité de formation s’est présentée à moi.

Jeune conductrice, j’ai pris mon courage à 2 mains pour effectuer un trajet de presqu’une heure pour m’y rendre tous les jours en plein hiver ! J’ai suivi et obtenu une formation partielle de jardinier paysagiste en partenariat avec Pôle Emploi et le centre de formation L’atelier.

Grâce au stage pratique qui a été concluant, je travaille actuellement chez un artisan paysagiste pendant 3 mois.

J’effectue des tâches de tonte de débroussaillage de taillage d’engazonnement de plantations et j’utilise  certaines machines. 

Et maintenant ?

Je réfléchis à la suite de mon parcours pour la rentrée 2022 : Bac Professionnel aménagements paysagers en alternance ou un CAP ou une formation région.

Après cette fin de formation j’aimerais continuer dans ce domaine en faisant un BP aménagement paysagiste en retournant en école. Et par la suite travailler dans ce domaine. À ce jour je suis épanouie dans ce que je fais, je souhaite continuer dans ce domaine.

Un message pour les jeunes ?


Le message que je peux transmettre aux personnes qui sont perdues dans leur vie professionnelle et qui souhaitent se reconvertir, je leur conseille de se présenter à la mission locale qui eux feront tout leur possible pour vous trouver un métier qui vous plaît et vous plaira pour le reste de votre carrière professionnelle. 
Je remercie la mission locale, car grâce à eux j’ai pu enfin trouver un métier qui me plaît et qui m’épanouit.

6 Mois à la Mission Locale en tant que bénévole

Alexandre vous raconte son expérience

M’investir dans la structure pendant ces six derniers mois ont été vraiment très enrichissant pour moi ! J’ai toujours été particulièrement attiré par le secteur social, j’en ai d’ailleurs parlé dans cet article : https://www.mlalsacenord.fr/portrait-11-onveutduvrai/

Je me suis inscrit l’année dernière à la mission locale de Bischwiller car j’étais perdue dans ce que je souhaitais faire… Je savais que je voulais m’orienter vers les métiers du social, mais je ne savais pas vers quoi exactement. Être bénévole a été à la fois une expérience riche en découvertes et en rencontres ! Cela m’a permis de voir les « coulisses » de l’association et de redonner confiance en mes choix et compétences.

Beaucoup de projets se mettent en place à la mission locale ! L’équipe est très investie et essaye de proposer des actions innovantes pour aider les jeunes à les accompagner dans leur projet. Le prochain sur la liste est (allez je vous donne une super info !) : un trek de 150 km pendant 6 jours dans le jura ! Vous en saurez plus dans les prochaines semaines…

Grâce aux actions qui voient le jour, je me suis rendu compte que l’organisation était primordiale pour gérer un projet. Ce n’était pas chose facile pour moi d’ordonner mes idées, de prendre des notes, de mettre à jour mon calendrier avec les rendez-vous importants… Cela peut paraitre évident mais quand nous n’avons jamais été habitué à le faire auparavant, c’est assez déroutant ! Je me rends compte que depuis, je suis plus structuré dans ma vie quotidienne.

Et maintenant ?

J’ai décidé de me lancer dans un nouveau projet qui me tient particulièrement à cœur : l’univers ésotérisme.

Je vais m’investir 2 jours par semaine aux côtés d’une amie qui lance sa propre activité. Je serai en charge des préparations de commandes, la gestion du site internet, la communication visuelle et numérique ainsi que l’organisation d’événements. En plus de cette activité, je compléterai mes semaines par un travail chez Média Poste qui devrait déboucher, si tout va bien sur un CDI !

Je réfléchis également à me former en tant que coach, je sens que mon projet évolue et se précise… J’aimerai accompagner les personnes dans leur quotidien pour les aider à prendre confiance en eux.

Je souhaite sincèrement remercier la mission locale pour leur écoute et disponibilité tout au long de ces 6 mois qui m’ont permis d’aller de l’avant !

Le 1er mai : késako ?

Alors, le 1er mai, c’est un jour férié, c’est la fête du travail ! Cool : on ne travaille pas !

Mais si on a une approche purement sémantique du terme, il devient alors complètement paradoxal de NE PAS travailler… le jour de la fête du travail non ? Ben oui ! le jour de la fête du travail, plutôt que de ne pas travailler, ne faudrait-il pas plutôt, travailler plus ? Où travailler gratuitement ? Pour célébrer le travail ?

Et là j’arrête tout de suite, les employeurs de France (qui sont par ailleurs des travailleurs eux aussi…) ayant déjà commencé à tailler ce bloc de granit pour me créer une statue, si on ne travaille pas le 1er mai, c’est qu’il y a une raison ! En plus, l’histoire très récente nous a déjà montré, canicule oblige, qu’on pouvait faire travailler les gens un jour férié… C’est une mesure temporaire qui dure, complétant ainsi la panoplie du paradoxe.

Et cette raison donc ? Et bien comme presque toujours pour expliquer notre présent, cette raison a une valeur historique ! Pour comprendre le monde d’aujourd’hui, il faut connaître celui d’hier, c’est aussi simple que cela ! (les professeurs d’histoire apprécieront).

Mais du coup de quoi parles-t-on ?

Déjà, le 1er  mai est le seul des 10 jours fériés en France qui n’ait ni une origine guerrière, ni religieuse, ce qui en fait de fait, le plus inclusif et fédérateur.
Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il ne s’est pas créé sans du sang et des larmes…

A la fin du 19eme siècle ; la colère gronde dans les rangs ouvriers à travers le monde. La condition ouvrière décrite par Zola dans Germinal en 1885 est à la limite du reportage. Aux Etats Unis, en 1886, les ouvriers de MacCormick profitent du 1er mai, 1er jour de l’année comptable qui marque la fin des contrats et les obligent donc à déménager, pour organiser une journée de revendications, afin de réduire le temps de travail quotidien à 8h. Les événements des jours suivants dégénèrent, la police tire sur les manifestants faisant plusieurs morts, et plusieurs ouvriers arrêtés sont condamnés à mort.

En Europe, le mouvement se propage, profitant de la 2ème internationale socialiste liée au centenaire de la révolution, sous l’impulsion de Jules Guesde ; il est décidé de faire du 1er mai une journée de grève et de manifestation, dès 1889. L’année suivante, en 1890, à Fourmies dans le nord, la journée tourne au drame, la police tire dans la foule et 10 personnes sont tuées, dont 2 enfants, dont l’une portait une robe blanche avec une églantine rouge accrochée à la boutonnière (nous reviendrons sur la symbolique) la où les ouvriers arboraient un triangle rouge censé représenter l’équité entre le temps de travail, de sommeil et de loisirs sur une journée, 3 fois 8, faisant 24.

Ces événements sanglants, en France et aux Etats Unis trouvent écho à travers le monde, et dans la plupart des pays, la tradition d’une journée de revendications prend forme. Il faut attendre 1919 en France, pour que le parlement valide la journée de 8h et le côté chômé du 1er mai, et ce n’est qu’en 1948 que le 1er mai est institué comme jour férié chômé, et payé.

Dans le monde, les traditions différent, même si grosso modo pour plus des ¾ des pays, le 1er mai est associé à une fête des travailleurs, et donc du travail.

Aux Etats Unis, le 1er mai est toujours associé aux revendications, même si le « Labour Day » est chômé le 1er lundi de septembre. En Allemagne la journée est fériée et les syndicats défilent dans les rues, en Italie, depuis la fin des années 80, une tradition de concerts géants a pris forme ce jour là ; où les gens descendent chanter et danser dans les rues.

La genèse de cette journée étant la réduction du temps de travail par la grève, il devient plus logique de ne pas travailler le 1er mai.

Et pourquoi le muguet du 1er mai ?

Comme évoqué tout à l’heure ; longtemps la symbolique du 1er mai a été liée à l’Eglantine en référence à cette jeune fourmisienne tuée lors des émeutes de 1890. Chaque lutte sociale se fédérant plus par le symbole, on a bien eu des « Gilets jaunes ».

Avant d’être associé au travail, le 1er mai était à la fois associé à la fête du printemps et de l’amour. Au 15ème siècle, les princes et seigneurs se rendaient en forêt pour couper des rameaux afin de décorer les maisons, et l’on fabriquaient des couronnes de fleurs pour les porter et les offrir à l’être aimé… (Ca ne vous rappelle pas une « fête » plus commerciale ?) Il subsiste dans certaines régions cette coutume de l’arbre de mai, comme de la Hexenacht par ici, dernière nuit nous menant au printemps.

Charles IX offrait lui au printemps des brins de muguet, fleur de saison et sa fleur préférée, à toutes les femmes de la cour, en déclarant « et qu’il en fut ainsi chaque année ».
Dans la symbolique des fleurs, le muguet est la fleur associée au retour du bonheur, et l’on dit que la personne qui recevrait un brin de muguet à 13 clochettes serait favorisées par le destin. (tiens tiens.. le chiffre 13). Des bals étaient organisés par les jeunes gens qui s’habillaient tous en blanc, et c’était le seul bal de l’année d’où les parents étaient bannis..et les demoiselles se voyaient fleurir d’un brin de muguet à la boutonnière.

C’est ainsi que la symbolique, mélange de ces différents usages, a pris corps. Il est à noter que c’est le seul jour de l’année où l’administration fiscale autorise la vente de brins de muguet sans percevoir de taxe dessus à la seule condition de les avoir cueillis.

Toutes ces raisons font de ce jour un des plus beaux de l’année… Ce retour historique a plus de poids qu’un teaser de blockbuster : du sang, des larmes, de la colère, de l’amour et du bonheur… Le 1er mai est décidément un jour particulier, que le peuple a gagné ! Quand à votre brin de muguet cette année, reçu où donné, il prendra peut être plus de saveur que la force de l’habitude…

La Mission Locale propose à chacun d’entre vous un conseiller référent qui vous conseille et vous accompagne dans vos démarches de recherche d’emploi

Aller au contenu principal